Image sous-marine d’une tortue géante dans l’eau bleu clair qui nage avec des poissons.
CÉLÉBRATION

7 Victoires pour l’environnement qui nous donnent de l’espoir en ce Jour de la Terre

Des caméléons minuscules aux parcs protégés, voici quelques raisons pour garder la foi
PAR RACHEL CAVANAUGH
Avoir la fibre écologique de nos jours peut être bien décourageant. Nos forêts tropicales se font abattre; nos océans sont pollués. Le climat se réchauffe à une vitesse alarmante, et la faune sauvage disparaît en masse.

Mais malgré tout ce désespoir, il y a encore des raisons de garder l’espoir. Selon Franklin Holley, directrice de mode durable chez Conservation International, de nombreuses mesures positives ont été entreprises pour protéger la planète. En outre, l’engagement du grand public est également en progression, a-t-elle dit.

Les gens développent une meilleure conscience écologique, autant aux urnes qu’à la caisse à l’épicerie. Et bien qu’il reste énormément de travail à faire, des signes de progrès soutenus sont apparents. C’est particulièrement vrai chez les jeunes, a affirmé Holley. «La jeune génération s’implique de plus en plus,» a-t-elle constaté. «Ils semblent disposés à penser de manière systémique et holistique. Les gens ont moins peur d’aborder ces problèmes épineux et compliqués qui traversent les disciplines, les géographies et les cultures.» Qui plus est, les voix du changement qui étaient jadis étouffées commencent à se faire entendre sur la scène.

«Une approche fondée sur les droits et les voix des peuples autochtones et les communautés locales qui veillent sur la Terre depuis toujours sont essentielles pour la conservation réussie et durable,» a affirmé Holley. «Nous n’avons pas le temps pour inventer de nouvelles approches là où des approches éprouvées par le temps existent déjà. Nous devrions reconnaître la valeur de ces voix, les écouter davantage, et faire tout notre possible pour s’assurer que la conservation est inclusive.»

En l’honneur du Jour de la Terre—et en concordance avec l’engagement de Columbia Sportswear à l’intendance environnementale—nous avons demandé à Holley de partager quelques-unes de ses sources d’espoir cette année. Voici ce qu’elle avait à dire.
Une rivière boueuse qui serpent à travers une forêt verte luxuriante.
Les arbres ont reçu un coup de main en novembre lorsque plus de 130 pays se sont engagés à mettre fin à la déforestation avant la fin de 2030.

1. Les leaders mondiaux ont pris un engagement pour arrêter la déforestation

La bonne nouvelle : plus de 130 pays de partout au monde se sont engagés à mettre fin à la déforestation avant la fin de 2030. Lors des pourparlers de l’ONU en 2021 à Glasgow, les pays qui représentent presque 86% des forêts du monde ont promis d’éliminer la pratique avant la fin de la décennie, offrant une contribution significative aux efforts de conservation des forêts. De plus, un groupe de 130 institutions financières a annoncé qu’elles élimineront graduellement les activités de déforestation causées par l’agriculture d’ici 2025.

Pourquoi c’est important : la conservation des forêts a un énorme impact sur la réduction du réchauffement planétaire. Selon Holley, les forêts et les autres écosystèmes riches en carbone ont le potentiel de fournir 30% des réductions d’émissions nécessaires pour limiter à 1,5 degrés Celsius l’augmentation des températures globales moyennes (tel qu’élaboré dans l’Accord de Paris). «Pour arrêter la dégradation climatique, nous avons besoin de faire deux choses : émettre moins de carbone et enlever l’excès de carbone de l’atmosphère,» a-t-elle expliqué. «Les arbres sont bénéfiques pour notre climat parce qu’ils absorbent et emmagasinent du carbone de l’atmosphère—et jouent un grand rôle dans la réalisation de nos objectifs climatiques.
Un koala se tient sur une grosse branche entourée de feuilles vertes.
Les koalas représentent une espèce menacée parmi tant d’autres qui pourraient bénéficier d’un nouvel outil qui vise à fournir des données sur la faune et guider les écologistes dans les efforts de conservation.

2. Un nouvel outil pourrait aider des espèces menacées à faire un retour

La bonne nouvelle : des scientifiques ont créé un outil innovateur qui peut analyser les données satellite et les combiner avec des inventaires de la faune pour identifier les régions du monde où les espèces sont menacées d’extinction due à des facteurs tels que les activités forestières et minières ou autres dangers écologiques. Holley a affirmé que l’outil, appelé STAR (Species Threat Abatement and Restoration) aidera à guider les mesures de conservation et à fournir des données aux défenseurs de l’environnement et les conservationnistes.

Pourquoi c’est important : presqu’un million d’espèces sont actuellement menacées d’extinction, mais il est difficile (sinon impossible) de créer des plans de protection cohérents sans une carte précise des endroits où la menace est la plus importante. «Comprendre l’impact humain sur la faune est essentiel pour déterminer quels changements sont nécessaires pour la protéger,» a expliqué Holley.
La fumée se lève au-dessus d’une forêt dense
Les scientifiques de Conservation International ont quantifié l’impact des feux de forêt sur les plantes et les animaux dans la forêt amazonienne, offrant une ressource utile pour les plans d’atténuation futurs.

3. Des scientifiques ont mesuré l’impact des feux en Amazonie

La bonne nouvelle : malgré que les incendies constituent toujours une menace aux forêts tropicales amazoniennes, nous avons dorénavant une façon de mesurer plus précisément leur impact—que les scientifiques peuvent utiliser pour créer des plans d’atténuation. En septembre 2021, des chercheurs chez Conservation International ont publié une étude qui quantifie les manières spécifiques dont ces feux ont dévasté les plantes et les animaux au cours des 20 dernières années. .

Pourquoi c’est important : étant donné qu’une espèce sur dix de la planète vit en Amazonie, la protection de leurs écosystèmes fragiles est extrêmement importante pour la conservation mondiale. Et les informations fiables sont nécessaires pour le faire. «Ces informations ne permettent pas de revenir en arrière en ce quoi concerne les incendies en Amazonie,» a précisé Holley, mais elles permettent une meilleure compréhension de l’impact des feux et comment empêcher des extinctions de masse à l’avenir.
Un caribou dans la plaine en Alaska avec une montagne en arrière-plan
Les caribous figurent parmi les nombreuses espèces qui avaient été menacées par le développement pétrolier dans la forêt nationale Tongass avant la protection qui a été rétablie l’an dernier.

4. L’exploitation pétrolière en Alaska a été abolie

La bonne nouvelle : la forêt nationale Tongass en Alaska est à nouveau à l’abri de l’exploration pétrolière—du moins pour le moment. En janvier 2022, l’administration de Biden a renversé une politique de l’ère de Trump qui autorisait le développement pétrolier dans la région où se trouvent des oiseaux migratoires, des ours polaires, des loups, des caribous et d’autre faune.

Pourquoi c’est important : la forêt nationale Tongass est la plus grande forêt pluviale tempérée intacte au monde. La zone autour du Lac Teshekpuk est particulièrement vulnérable, et offre un habitat important pour un bon nombre d’espèces menacées, incluant l’eider à lunettes, ainsi que des oiseaux de rivage nicheurs et un troupeau de 40 000 caribous.
Image sous-marine d’une tortue géante dans l’eau bleu clair qui nage avec des poissons.
Les océans et les animaux marins ont eu de bonnes nouvelles en septembre lorsque plus de 100 pays à l’assemblée générale de l’ONU ont promis de protéger 30% des océans mondiaux d’ici 2030.

5. Nous avons constaté une hausse des protections des océans et des animaux marins

La bonne nouvelle : à l’assemblée générale de l’ONU à New York en septembre 2021, plus de 100 pays se sont engagés à soutenir l’initiative «30x30» du Conseil national de la défense des ressources, qui vise à protéger 30% des océans mondiaux d’ici 2030. Ensuite, le président de l’Équateur, Guillermo Lasso a annoncé qu’il élargirait la Réserve marine des Îles Galapagos de 60 000 kilomètres carrés, et la Colombie, le Costa Rica et le Panama se sont par la suite engagés à établir une «voie marine sécuritaire» dans le Pacifique qui serait interdite aux flottes de pêche industrielle.

Pourquoi c’est important : en raison des 45 millions de kilos de pollution plastique rejetés dans l’océan chaque année dus aux activités de pêche industrielle, la vie marine est plus menacée que jamais. «Nous avons besoin d’initiatives coordonnées comme celle-ci pour protéger les océans du monde; les efforts isolés des pays ne sont pas suffisants,» a dit Luis Suárez, vice-président de Conservation International en Équateur dans un communiqué de presse. «Les baleines, les raies manta, les tortues de mer et les autres espèces migratoires ne vivent pas dans des zones prescrites. Et les changements climatiques ne reconnaissent pas les frontières nationales.»
Gros plan sur un caméléon posé sur un bout de doigt.
Un caméléon minuscule trouvé à Madagascar (Brookesia nana)—qui peut tenir sur le bout de votre doigt—figure parmi les milliers de nouvelles espèces découvertes l’an dernier.

6. Les chercheurs ont découvert des milliers de nouvelles espèces

La bonne nouvelle : malgré le nombre alarmant d’espèces menacées et en danger d’extinction, des scientifiques ont néanmoins découvert des milliers de nouvelles espèces en 2021, ce dont vous pouvez vous réjouir. Quelques exemples qui ressortent du lot incluent un mille-pattes japonais (le premier à être découvert dans le pays depuis 143 ans), une nouvelle espèce de daman des arbres (un mammifère nocturne aboyant vivant au Ghana), et une araignée en Papouasie-Nouvelle-Guinée nommée en l’honneur de Greta Thunberg (surnommé «l’araignée Greta»). De plus, les chercheurs un trouvé un minuscule caméléon à Madagascar qui peut tenir sur le bout de votre doigt—et qui pourrait être le plus petit reptile de la planète.

Pourquoi c’est important : mis à part le fait que les nouvelles espèces de faune sauvage rendent notre planète plus belle à contempler, la biodiversité est un facteur clé pour le maintien d’écosystèmes en santé et florissants. Tous les éléments de la Terre sont interreliés, et dépendent les uns des autres pour fonctionner correctement. «C’est difficile de réduire la santé d’un écosystème à un seul indicateur, mais la biodiversité est certainement primordiale,» a noté Holley. «Et la perte de biodiversité résulte en grande partie des activités humaines non durables.»
Des eaux aigue-marine avec icebergs enneigés en Antarctique.
Le réchauffement planétaire demeure une menace importante, car la Terre perd 1,2 billions de tonnes de glace chaque année. Cependant, les États-Unis ont rejoint l’Accord de Paris l’an dernier, ce qui constitue une énorme victoire pour les conservationnistes.

7. Les États-Unis ont rejoint l’Accord de Paris

La bonne nouvelle : en février 2021, les États-Unis ont rejoint l’Accord de Paris, le traité international qui vise à réduire les émissions globales de gaz à effet de serre. L’objectif de l’accord, que 192 pays en plus de l’Union européenne ont signé, est de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 degrés Celsius.

Pourquoi c’est important : la Terre perd actuellement 1,2 billions de tonnes de glace chaque année. Vu la contribution significative des États-Unis aux changements climatiques, leur réintégration à l’Accord de Paris est une victoire énorme. «Ça mérite d’être souligné,» a affirmé Holley. «En tant que l’une des plus grosses économies et le deuxième plus gros émetteur de CO2, c’est notre responsabilité de participer et de nous mettre au défi afin d’encourager les autres à atteindre les cibles.»
Columbia Sportswear collabore avec Conservation International, son partenaire de longue date, pour s’engager à protéger 1,7 millions d’arbres d’ici 2027.
Vous vous demandez comment vous pouvez aider? Joignez-vous à Conservation International.
Découvrez la collection écologique de Columbia, confectionnée de matériaux recyclés ou de coton biologique compostable.
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