Plan large pris du haut d'une piste de ski surplombant la colline et une vallée enneigée en contrebas.
SKI & POUDREUSE

Une montée ambitieuse : Introduire l’inclusivité corporelle dans l’industrie du ski

Columbia Sportswear a rencontré trois femmes pour discuter des défis auxquels elles ont fait face—sur le plan pratique et émotif—en achetant des vêtements de ski de talles fortes
PAR RACHEL CAVANAUGH
« Il y a un débat sur le fait que les gens en surpoids ne sont simplement pas intéressés à la randonnée, aux activités de plein air ou au ski. Mais non, on veut tellement faire ces activités qu’on est prêts à mettre notre santé en jeu. Ça démontre à quel point on veut être là. »
Marielle TerHart
Marielle TerHart se souvient d’avoir skié avec joie. Elle a grandi près des Rocheuses canadiennes où elle passait ses hivers sur les pentes poudreuses des stations de ski Nakiska, Norquay et Lac Louise. Sa famille avait une résidence à Fernie, en Colombie-Britannique, et elle visitait le Mont Hood en été. La mordue de poudreuse était monitrice de ski certifiée et skieuse alpine compétitive.

En 2010, cependant, elle a dû abandonner le ski après sa cinquième commotion cérébrale en sport de contact. Après douze mois d’inactivité forcée, elle a découvert qu’elle ne pouvait plus faire la chose qui lui apportait auparavant tant de bonheur.

Ce n’était pourtant pas parce qu’elle était blessée. Les bras et les jambes de Marielle fonctionnaient toujours correctement et son corps maintenait une amplitude complète des mouvements. Selon l’ancienne coureuse de ski, c’était quelque chose d’autre, quelque chose d’inattendu qui lui a fait abandonner le sport qu’elle aimait tant.

Dans ses propres mots : elle était devenue trop grosse.

Une année sans exercice, combinée aux changements standards du corps dans la vingtaine, avait entraîné une prise de poids. Elle ne pouvait tout simplement plus rentrer dans des vêtements de ski : mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Elle avait fouillé les rayons de tous les détaillants majeurs de plein air. Elle avait écumé les plus petites boutiques. Elle avait cherché en ligne.

Mais en habillant une taille 16—à peu près deux tailles plus petites que la femme américaine moyenn—elle était trop costaude pour trouver des vêtements qui pouvaient la garder au chaud et protégée sur la montagne. Les habits de neige de base étaient hors de sa portée, et en plus de cela, c’était épuisant sur le plan émotif. À un certain moment, elle se souvient d’avoir pleuré dans une salle d’essayage.

« C’est profondément honteux lorsque des anciens compagnons disent, ‘hé, on devrait aller skier’ de ne pas savoir comment leur dire, ‘je suis physiquement incapable de trouver des vêtements pour faire cette activité’ ».

« Quand votre corps est la raison pour laquelle vous ne pouvez pas participer, c’est foncièrement personnel. Ça frappe plus fort et plus profondément. »
prise de vue du dessus d'une piste de ski et d'un télésiège.

Une histoire courante

Marielle n’est pas la seule qui a vécu l’expérience. Christina Marie, une professionnelle du marketing basée en Virginie-Occidentale, a affirmé avoir enduré des frustrations similaires.

Tout comme Marielle, elle a grandi en faisant du ski presque toutes les fins de semaine. Elle a enfilé sa première paire de bottes de ski à l’âge de trois ans et a rencontré un copain de longue durée dans un remonte-pente. À trente ans, Christina a réalisé le rêve de sa vie : devenir la directrice de marketing d’une station de ski en Pennsylvanie.

Mais bien que le ski continue d’occuper une grande place dans sa vie, il est également une source continue d’angoisse.

En échangeant avec Columbia Sportswear, elle a expliqué comment elle a souvent eu besoin de rallonger des manteaux de ski pour homme jusqu’en-dessous de sa taille pour pouvoir skier avec son pantalon déboutonné : entièrement ouvert et retenu avec une ceinture. Habillant une taille 18/20 (légèrement plus petite que la femme américaine moyenne), elle est constamment aux prises avec la difficulté de trouver des vêtements de ski qui lui font.

« Mon pantalon est littéralement détaché dans le chalet de ski, » a-t-elle dit. « J’ai l’air fou. Ou encore je porte aussi un t-shirt et (je dois) le sortir. »
un chalet de ski enneigé et un télésiège avec une montagne en arrière-plan.
L’enjeu des vêtements de ski de tailles fortes ne se limite pas aux skieuses. Sharifa Murdock est une planchiste de New York qui a affronté des obstacles similaires.

« Avec la génétique que j’ai, je suis une femme bien ronde, » a-t-elle dit. « J’achète toujours des pantalons pour homme : en fait, je crois que je possède uniquement des pantalons pour homme. Parce qu’on ne les fabrique pas dans ma taille ou pour ma silhouette. Mais le problème, c’est que les pantalons me feront, mais je mesure aussi 4 pieds 11. »

Sharifa a expliqué qu’étant donné sa grandeur, son pantalon de neige se retrousse au point où il crée quasiment un danger pour sa sécurité.

« Il commence à tomber, » a-t-elle affirmé. « Dieu merci, il y a un Velcro sur le côté. Mais quelques fois, le velcro n’est pas assez long, et ensuite il tire. »

La fourche est toujours trop grande aussi, a-t-elle ajouté.

Christina a noté que puisque ses manteaux de ski sont généralement fabriqués pour homme, la poitrine est constamment trop serrée, ce qui limite ses mouvements. Les couches de base sont encore pires. Elle a appris au fil des années que si elle veut être active en hiver, elle devra faire un choix entre confort et chaleur.

Le compromis insatisfaisant et bien connu

C’est une concession fréquente à laquelle les gens plus costauds font face en choisissant de participer à des activités hivernales, a dit Marielle.

«Quand les gens en surpoids veulent être dehors et en plein air, nous avons essentiellement le choix de ne pas être assez habillés ou de ne pas y aller, » a-t-elle affirmé. « J’ai atteint un seuil où je me suis dit, j’aurai froid tout simplement.»

Dans un article qu’elle a écrit pour The Cut intitulé «Apparently, I’m Too Fat to Ski» Marielle a expliqué qu’environ 68% des femmes américaines portent des vêtements plus grands que la taille 14 (ce qui est exact, selon un rapport publié en 2018). Cependant, la plupart des marques de vêtements de plein air s’arrêtent à TG ou TTG, a-t-elle dit.

« Patagonia, Arc'teryx, North Face, Fjällräven : aucune de ces marques ne fabrique des pantalons de neige à ma taille, » a-t-elle écrit.
« Quand les gens en surpoids veulent être dehors et en plein air, nous avons essentiellement le choix de ne pas être assez habillés ou de ne pas y aller, » a-t-elle affirmé. « J’ai atteint un seuil où je me suis dit, j’aurai froid tout simplement. »
Marielle TerHart
Lors d’un voyage récent au Parc national Banff, elle ne pouvait pas trouver des vêtements de pluie ou des couches de base chaudes pour une randonnée prévue avec son mari. À défaut de vêtements techniques, elle a fini par opter pour des vêtements urbains standards.

« Je portais un cardigan et je suis devenue trempée et j’avais très froid, » a-t-elle dit. « J’ai juste tout le temps froid. Je fais quand même des efforts. J’ai une chemise en laine polaire que mon amie m’a donnée. À Banff, j’avais un pantalon de randonnée, un collant doublé de laine polaire et un haut à manches longues. Mais il faisait très froid. Je n’étais pas habillée adéquatement. »

Pour les gens dans les climats plus froids, les vêtements d’hiver ne sont pas superflus, a affirmé Marielle.

« Quand on vit dans une communauté nordique, les vêtements de ski sont une nécessité, » a-t-elle déclaré. « C’est comme avoir un jean. J’ai besoin de superposer si je veux être à l’extérieur sans geler et souffrir d’engelures instantanément. Je veux avoir de beaux gants très chauds. Je veux avoir des sous-vêtements thermiques et un ensemble en laine polaire. Ce sont des morceaux typiquement associés à la culture du ski, mais pour moi, c’est la base fondamentale d’une garde-robe à laquelle je n’ai pas accès. »

Elle magasinait autrefois ces articles dans une chaîne de magasins au Canada appelée Addition Elle, mais celle-ci a cessé ses opérations en raison de la pandémie de la Covid-19.

« Depuis (que les magasins ont fermé), je n’ai honnêtement aucune idée où je pourrais aller acheter un pantalon de neige, » a-t-elle dit. « (ou encore) où je pourrais aller acheter un caleçon long, des vêtements en laine polaire, des morceaux en laine mérinos. Le pantalon de pluie est un article que je désire de façon complètement déraisonnable. »

Une longue liste d’obstacles

Les défis d’acheter des vêtements de tailles fortes dépassent le simple fait d’avoir peu d’options. D’abord, les sélections de grandes tailles sont quasi-inexistantes dans les magasins physiques, ont expliqué les femmes. Là où ces options sont disponibles, elles sont généralement offertes uniquement en ligne, ou les choix sont limités. Cela veut dire qu’il est rare qu’on puisse essayer les modèles, ce qui est non seulement incommode, mais coûteux aussi.

« Les manteaux de ski sont des articles à prix plutôt élevé, » a dit Marielle. « Est-ce que je vais dépenser 1000$ pour commander deux grandeurs pour voir quel manteau je vais garder? »

Cela peut prendre un mois ou plus pour acheter un vêtement. Entre faire des recherches sur les marques de tailles fortes, trouver un modèle qui vous plaît et attendre la livraison (les commandes spéciales prennent habituellement plus de temps), le magasinage de dernière minute n’est pas une option.

Le résultat, c’est de devoir toujours dire non à des invitations de dernière minute pour un voyage de ski. Si vous oubliez d’apporter quelque chose, pas question de pouvoir l’acheter sur la route. Il n’y a pas de lèche-vitrine avec des amis ou de temps agréable passé à parcourir les boutiques de ski en voyage.

« Je rêve d’être à Banff et de pouvoir dire, ‘ah non, je n’ai pas apporté un manteau de pluie. Je vais m’en acheter un, » a dit Marielle. « C’est mon rêve le plus fou. »

Un autre enjeu, c’est que les stocks s’écoulent très rapidement. Selon Christina, si elle n’achète pas tous ses vêtements tôt dans la saison—souvent avant même que le ski commence—elle sera mal prise pendant tout l’hiver. Si elle désire une couleur en particulier, c’est encore plus difficile.

« C’est une autre affaire importante, » a-t-elle affirmé. « Certaines boutiques auront la grandeur qu’il vous faut, mais au lieu d’avoir cinq couleurs différentes, elles offrent une seule couleur en grande taille. Et ensuite elles tombent en rupture de stock au milieu de novembre. »

Selon Marielle, il existe une attitude selon laquelle les gens de tailles fortes devraient se contenter de ce qu’ils peuvent avoir et qu’ils ne devraient pas se soucier de leur look ou pouvoir exprimer leur style ou leur personnalité.

« Trouver quelque chose qui fait : c’est là qu’on met la barre pour une personne de taille forte, » a-t-elle dit.
« Je rêve d’être à Banff et de pouvoir dire, ‘ah non, je n’ai pas apporté un manteau de pluie. Je vais m’en acheter un, » a dit Marielle. « C’est mon rêve le plus fou. »
Marielle TerHart
Quand vous n’êtes pas habillé convenablement, cela peut aussi avoir un impact émotionnel, ont expliqué les femmes. Se sentir gêné à cause du look de vos vêtements affecte votre expérience globale sur la montagne.

Christina a dit qu’il y a eu des situations où elle voulait enlever son manteau pour dîner, par exemple, et se détendre au chalet. Mais elle gardait plutôt son manteau mouillé sur le dos parce que ses couches de base la rendaient trop mal à l’aise.

Elle a également vécu des malaises en marchant vers le télésiège en ayant besoin de tirer sur sa taille. Bien qu’elle fasse du ski depuis 30 ans, elle a souvent l’air de passer sa première journée à vie sur les pentes.

« Même si je sais que je skie vraiment bien, (je) dois tout de même remonter mon pantalon et attacher ma boucle de ceinture et jouer avec mes vêtements parce qu’ils ne me font pas, » a convenu Marielle, en constatant que lorsqu’on travaille fort pour devenir un bon skieur, on devrait pouvoir en avoir l’air aussi.

« À la place, (on) a l’air de quelqu’un qui a emprunté les équipements d’un ami pour l’essayer pour la première fois, » a-t-elle dit.
Un gros plan d'une piste de ski damée.
En date de 2016, la femme américaine moyenne âgée de 20 à 39 ans portait un pantalon autour de taille 20, ou un TTG. Cependant, la plupart des pantalons de ski se rendent seulement à G ou TG. Cela laisse beaucoup de skieuses et planchistes potentielles avec peu de bonnes options.

Barrières à l’accès 

Considérant à quel point il est difficile pour ces skieuses et planchistes expérimentées de participer au sport qui les passionne, elles ne peuvent qu’imaginer à quel point la barrière à l’accès doit sembler insurmontable pour les débutants, ont-elles dit. C’est particulièrement vrai pour les gens qui commencent à un âge plus avancé.

« Quand vous êtes nouveau, surtout en tant qu’adulte, vous avez peur, » a affirmé Christina. « C’est intimidant. Vous avez l’impression de ne pas être capable de le faire. Si vous portez un legging et un pantalon en molleton, vous allez être misérable à votre première fois. »

« Il y a tant de barrières : ajoutez la taille dans l’équation et ils ne le feront pas. »

Marielle a dit que cela fait partie des raisons pour lesquelles les gens de tailles fortes abandonnent avant de commencer. Elle a ajouté que les marques de ski manquent une occasion en n’offrant pas des vêtements qui les aideraient à persévérer.

« Les marques se disent, ‘eh bien, je ne vois simplement pas des gens en surpoids faire du ski. Donc, pourquoi ferions-nous des vêtements pour eux?’ » a-t-elle dit. « Ensuite, ils peuvent continuer à revenir là-dessus et dire, ‘bon, il n’y a pas de public en surpoids intéressé à sortir en plein air,’ mais c’est plutôt qu’on n’a rien à se mettre. »

À cela s’ajoute, a-t-elle dit, le découragement de voir si peu de gens de tailles fortes dans les catalogues de plein air et revues de ski. Entre les publicités de vêtements et les réseaux sociaux, cela peut créer un cercle vicieux.

« Quand vous ne voyez pas des gens qui vous ressemblent dans ces espaces, vous présumez simplement que vous n’êtes pas censé y être, » a-t-elle noté.
« Même si je sais que je skie vraiment bien, (je) dois tout de même remonter mon pantalon et attacher ma boucle de ceinture et jouer avec mes vêtements parce qu’ils ne me font pas. »
Christina Marie

Une remontée lente et soutenue

Aussi frustrantes et exténuantes sur le plan émotif qu’ont été leurs expériences, les trois femmes ont mentionné qu’il y a un aspect positif : les choses s’améliorent.

« C’est mieux que c’était l’année dernière, » a dit Marielle. « Et l’année dernière était meilleure que l’année d’avant. Je suis grosse et je me suis intéressée aux vêtements au cours de la dernière décennie, et la situation s’améliore énormément. »

Christina en a convenu : « Ça va prendre du temps. Je comprends cette perspective en tant que femme d’affaires. Le changement est épeurant. Mais, vous savez, ça avance lentement. »

Au cours des dernières années, plusieurs grandes marques ont lancé des gammes de ski tailles fortes. Et bien qu’elles ne soient pas largement publicisées, elles commencent au moins à exister. La gamme de vêtements de ski de Columbia Sportswear s’étend actuellement jusqu’à TTTG. (La marque fabrique des produits tailles fortes pour femme depuis 15 ans.) Selon la spécialiste principale de commercialisation des tailles fortes chez Columbia, Andrea Kelly, c’est en grande partie dû à la fondatrice de la compagnie, Gert Boyle.

Elle-même était une femme taille forte et le premier mannequin de vêtements tailles fortes de la marque. Elle a souvent plaidoyé en faveur de l’inclusion des tailles fortes, un facteur important dans la décision de la compagnie d’offrir des options de grandes tailles plus tôt que la majorité.
Gert Boyle, fondateur de Columbia Sportswear, portant une veste de ski Columbia Sportswear violette et noire.
Gert Boyle, fondatrice de Columbia Sportswear, a œuvré pour rendre les vêtements de plein air disponibles en grandes tailles. Elle était le premier mannequin taille forte qui a aidé Columbia à devenir l’un des premiers grands détaillants de plein air à offrir des options grandes tailles il y a 15 ans.
Andrea a dit que la gamme tailles fortes est en expansion. En 2015, par exemple, seulement 17 pour cent des produits pour femme étaient offerts en grandes tailles, mais dès 2017, seulement deux ans plus tard, ce chiffre avait atteint 40 pour cent.

En tant que femme de taille forte et mordue de planche à neige, elle dit qu’il s’agit d’une affaire personnelle pour elle. « Chaque femme, peu importe sa taille, sa silhouette, sa race ou son âge devrait pouvoir se sentir à son meilleur a-t-elle dit. La consommatrice de taille forte a attendu que l’industrie du vêtement la voie. »

Andrea travaille fort de l’intérieur pour ajouter plus d’options de tailles fortes et pour rendre les modèles disponibles encore meilleurs.
« Chaque femme, peu importe sa taille, sa silhouette, sa race ou son âge devrait pouvoir se sentir à son meilleur a-t-elle dit. La consommatrice de taille forte a attendu que l’industrie du vêtement la voie. »
Andrea Kelly, Columbia Sportswear
Selon Marielle, entamer la conversation est la première étape. Elle a dit que c’est important que les compagnies de vêtements de plein air reconnaissent qu’aucune marque ne fera jamais assez pour servir chaque corps et qu’il y aura toujours place à l’amélioration. Cependant, si les compagnies ont peur d’ouvrir un dialogue avant d’être parfaites, rien ne changera jamais.

« Si on continue d’éviter ces conversations jusqu’à ce qu’on atteigne ce seuil invisible qui n’existe pas, on n’aura jamais ces conversations, » a-t-elle affirmé.

« Tant de compagnies disent, ‘nous ne pouvons pas en discuter avant d’être la plus inclusive des grandes tailles,’ alors, vous n’allez simplement jamais en parler. »

Passion inébranlable

En attendant, les trois femmes ont toutes dit qu’elles continueraient à participer à des activités hivernales.

« Une fois que je me décide à faire quelque chose, je me donne à 100%, » a dit Sharifa. « Je ne mettrai pas ma vie sur pause. Je veux tout expérimenter. On n’a qu’une quantité de temps limitée sur cette planète. »

La planche à neige occupe une place spéciale dans son cœur, a-t-elle ajouté, en partie en raison de son père, qui l’encourageait toujours à essayer de nouvelles choses. Même si elle a grandi dans une grosse ville, il la poussait toujours à sortir et à explorer.

« Il nous encourageait toujours à faire des choses à l’extérieur du Bronx : et au-delà de nos attentes. …Chaque fois que je dis aux gens que je fais de la planche à neige, ils me disent, ‘la planche à neige? Oh, je déteste le froid.‘ Moi, je la trouve libératrice. …Il n’y a que vous et la montagne. »
« Une fois que je me décide à faire quelque chose, je me donne à 100%, » a dit Sharifa. « Je ne mettrai pas ma vie sur pause. Je veux tout expérimenter. On n’a qu’une quantité de temps limitée sur cette planète. »
Sharifa Murdock
Marielle était d’accord, et a noté que même si elle a délaissé le ski pour le moment, elle n’arrêtera jamais d’aller dehors en hiver. Même si elle doit continuer de porter des pantalons extensibles et des cardigans.

« Il y a un débat sur le fait que les gens en surpoids ne sont simplement pas intéressés à la randonnée, aux activités de plein air ou au ski. Mais non, on veut tellement faire ces activités qu’on est prêts à mettre notre santé en jeu. Ça démontre à quel point on veut être là. »

« (Nous sommes) prêts à enfiler des vêtements de plein air ridicules, broche à foin, patentés parce que nous ne voulons pas que cette barrière soit la raison pour laquelle nous ne pouvons pas sortir en plein air. Je trouve qu’il y a quelque chose de très beau là-dedans. Nous n’avons pas les vêtements, mais nous y allons quand même. Nous n’allons pas attendre. »
Avez-vous déjà eu de la difficulté à trouver des vêtements d’extérieur de tailles fortes? Découvrez quelques-unes des options de Columbia Sportswear ci-dessus.
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